Mercredi 25 Novembre : je me mets au ski nautique

 

L’oracle est tombé… vers 22 h 00 (j’avais pris soin d’éteindre les chaînes d’informations à 20 h00 ) je me suis fait violence et j’ai jeté un coup d’œil sur les annonces présidentielles. Une fois débarrassées du bougli boulga ordinaire, de l’auto-satisfecit et des paroles lénifiantes (fientes), les annonces se résumaient à ce que ses ministres avaient annoncées à deux ou trois « bonnes nouvelles » près : celles destinées à le faire paraître pour très bon ou très modéré au milieu d’enragés emprisonneurs.

 

J’ai appris que je pourrais faire de l’exercice à 20 kms (à vol d’oiseau, merci les piafs…) de chez moi pendant près de 3 heures… ça dépasse de beaucoup mon périmètre de marche et il fait trop froid pour sortir mon vélo, qui, bien qu’électrique, ne dispose pas d’un chauffage intégré.

 

Reste à savoir, si je pourrai conduire mon épouse sur un lieu d’exercice plus approprié ou plus plaisant que celui par elle parcouru trop souvent ces derniers mois.

 

Pour ça, je crains le pire, et que la future « attestation » stupide mais obligatoire, n’amplifie quelque peu la portée d’une contrainte qui ne peut à l’évidence se justifier par la contamination portée ou risquée du promeneur solitaire en campagne.

 

Le crétin galonné est toujours debout …

 

Plus surprenant encore, on me dit que les stations de ski ne seront pas autorisées pour les fêtes et vacances de fin d’année. Je sais bien que l’on y déguste raclettes et fondues après une journée de plein air, mais quand même, la fermeture des bars et restaurants suffit à écarter ce grave et évident foyer d’infection… quant à l’air des sommets enneigés, pas sûr qu’il soit plus chargé de virus que les souterrains du métro.

 

Je plonge dans un abîme de perplexité… Ne reste plus, pour justifier la chose, que les précautions à assurer dans les hôtels ou résidences, dans les magasins, mais elles sont communes à tous … Au cas particulier on pourrait, évidemment, rajouter une norme d’écartement plus stricte entre les traces des pistes de ski de fond, mais à part ça, je n’arrive pas à voir la différence pouvant exister entre l’ouverture de stations de ski ou les séjours de vacances en bord de mer… C’est vrai qu’à défaut de plaisirs neigeux, on peut toujours pratiquer le ski nautique … Je veux bien, mais avec un gilet de sauvetage, je nage très mal …

 

Il n’empêche : il s’agit d’une mesure discriminatoire : soit tous les séjours et lieux de vacances sont interdits à Noël, soit aucuns et les stations de ski ouvrent … Le Conseil d’Etat, il fait quoi ?

 

 

 

Fin de la parenthèse … je n’ai pas fini de repenser à ce « crétinisme galonné » d’hier …