Samedi 28 novembre : à Marcou, en prose ...

 

28 novembre : à Marcou, en prose...

 

Un ami lointain, génial, admiré.

 C’était notre jeunesse :

 Lons le Saunier, les sixties, ou juste avant :

 Sa collection de bouquins, de polards,

 Son premier et gigantesque tableau,

 

Sa liberté surtout,

 

Moi, comme tant d’autres, de simple convention,

Mes convictions étaient souvent celles de compagnons,

 Je suivais.

 

Libre d’esprit, lui, il cherchait.

Comment vivre, que voir, comment peindre.

 

Ses photos, plus tard,

 Pour moi, comme d’autres, c’étaient des choses, des gens,

 Lui, saisissait des reflets,

 Des images, l’au-delà du miroir,

 Celui qui maintenant le sépare du monde.

 

Aujourd’hui, dans ce monde étrange,

 Corseté, sans idée,

 Un regard qui cherche,

 Un esprit libre, ça manque.

 

 

Désolé, mais j'emprunte aujourd'hui une de ses cartes de voeux pour me souvenir  et l'évoquer .

A lui, aux siens, à ceux qui l'on connu, admiré, aimé .