Symptômes et craintes …
Hier, je me trouvais un peu fiévreux et courbatu… Vite, sur internet, tapons « covid19 – j’ai de symptômes, que faire ? » puis sélectionnons le site officiel, évitant ainsi les « rassuristes », « complotistes » ou autres malfaisants …
Belle entrée en matière : on me dit de m’isoler … je n’aurais pas deviné … et aussi de confesser les proches ou copains que j’ai fréquenté ou avec lesquels j’ai fait, masque baissé des choses déconseillées, que la morale réprouve ou que l’Eglise condamne (combien de fois, mon fils ?).
Bref, après ce passage obligé, bonne nouvelle, je peux contacter mon toubib préféré, celui qui connait toutes mes fragilités, tout mes antécédents. Mais bon, pas de folies, son action est bien détaillée.
Il peut : faire un premier test (antigénique) si je n’ai pas attendu trop longtemps, ou prescrire un test PCR. Il peut aussi me filer quelques masques ou me rappeler combien de fois je dois me laver les mains. A priori, rien d’autre : pas d’examen, pas de médoc …
Reste, pour moi, à prendre contact pour un test PCR et faire une demande d’arrêt de travail en cas de besoin … Après tout ça, je dois en être au moins à plus d’une semaine d’infection.
Et après ? ça tient en trois lignes : « En cas de difficultés respiratoires comme un manque de souffle au moindre effort ou lors de la prise de parole, appeler le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes) »
D’accord, on me dit aussi de prendre contact éventuellement avec mon toubib en cas d’incertitude, mais, pour consulter, on préfère quand même que je « télé consulte » plutôt que d’entamer un rapport plus « personnel » avec un toubib…
Si je comprends bien, on en est resté aux consignes de la toute première
« vague » : je me débrouille tout seul en attendant
le moment où je devrai utiliser mon avant-dernier souffle pour appeler le 15 … Je commence à avoir peur, vraiment peur …
Je suis, hélas, habitué depuis mon jeune âge, aux fantaisies d’après grippe ou refroidissement … J’ai bénéficié, pré-ado, de traitements antibiotiques alors peu fréquents. J’ai, plus tard, testé les urgences sous perfusion d’antibio sur le diagnostic d’un toubib « de base ». J’ai aussi bénéficié de l’excellente intuition d’un généraliste pyrénéen qui m’a envoyé me faire voir par un spécialiste qui a fini par détecter, très tôt, un menaçant caillot…
Ce n’est pas pour dire, mais, sans examen ou suivi clinique, sans un toubib intuitif ou travaillant « à l’instinct », exerçant son art même quand la science fait défaut, je serais peut-être déjà mort 3 fois (au moins). Merci la vie, Merci à eux et Morts aux Cons (vaste programme…)
Du coup, à anticiper les faiblesses d’un secteur hospitalier que l’on avait quelque peu démantelé, à vouloir tout réglementer en se cachant sous les affirmations de savants érigeant leurs incertitudes au rang de vérités scientifiques empêchant toute action, on a sans nul doute tué plus de monde que le virus lui-même. J’envisage sérieusement d’aller me faire soigner dans des contrées sauvages où des mages ou chamanes feront leur possible : bons soins et connaissance des « simples ».
Hors la « science » point de salut, et point de salut, non plus, quand la science est en panne… Fini, l’art médical, finie la Médecine de nos pères.
Soyons positifs : avec une semblable organisation, de bons protocoles, bien établis au plus haut niveau, une généralisation des téléconsultations, nous pourrons enfin raccourcir à l’extrême les études médicales : un peu de vocabulaire, une bonne connaissance des outils informatiques ou de communication devraient suffire, à terme, pour l’habituel de nos soucis médicaux.