Confiné en pleine campagne, en plein vent, par de sinistres et malveillants crétins, j’enrage, plus encore en voyant qu’ une majorité de mes concitoyens, par peur imposée, approuvent les choses.
Voir la sinistre tête du président du « conseil scientifique », toujours en avance d’une nouvelle vague inflammatoire, prodigue en de mortelles prévisions, et qui, par sa seule parole, peut conduire au suicide les dépressifs.
A la suite, un ministre de la santé dont la science repose sur son autorité et sa suffisance, et qui, avant l’affaire, fut le chantre absolu d’une médecine « ambulatoire » source d’économies et de suppressions de capacités hospitalières.
Quand au ministre de l’Intérieur, de la police plutôt, alignant les « forces » d’un ordre devenu discutable contre protestataires (mais en choisissant les moins dangereux ou les moins rapides), automobilistes pressés et maintenant jogueurs, cyclistes dépassant d’arbitraires limites.
La nausée me vient.
Un coup d’œil sur quelques avis, en ne choisissant que de peu polémiques (rares désormais, tant on a à cœur, gens de pouvoir ou médias aux ordres, de contredire, moquer, empêcher d’agir tous avis non conformes) sur notre « nouvelle vague ».
Pour le plus évident : l’enjeu de la lutte, c’est (c’était, hélas, chez nous) le soin précoce, et le lit de simple hospitalisation. Les courbes comparées France ou Italie / Allemagne ou Suisse parlent. Deux pays où l’on a affaibli, par souci de réduire les dépenses publiques, les capacités du système hospitalier / deux autres pays disposant encore de capacités très étendues. La mortalité par million d’habitants, pour les 2 premiers, de 15 et 13,5 au pic du printemps contre 6,1 et 2,9 pour les autres. Au 28 octobre, les deux premiers affichaient 2,3 et 3,7 (score français) contre 1,1 et 0.6 …. Ça fait beaucoup… Côté France, le protocole n’a guère changé, presqu’aussi dangereux qu’au printemps : pas de place, donc on n’hospitalise que les cas graves, protocole de traitement très cadré, mais assez bizarre (on a du Remesidir, mais pas touche à la chloroquine, et pour le reste ….)… Au fait côté Suisse ou Allemagne, les toubibs font ce que bon leur semble, faute de savoir, on ne conseille rien.
Chez nous, une perspective qui empêche toute autre analyse : l’attente du vaccin. Pour ce dernier, pas sûr qu’il soit bon du premier coup : la bête est bizarre, vaincre le virus une fois ne suffit peut-être pas, et puis, de toutes façon : vaccin à Noël, début de vaccinations au printemps et si ça marche, on sera tranquille à la fin de l’été 2021, mais au milieu des ruines .. Le sinistre président du Conseil scientifique a raison : ce n’est ni la dernière vague, ni le dernier confinement et le prochain ne sera que la copie de l’actuel : ces crétins nous ont bien mis dans la M...
Pour le reste : un deuxième fou fanatique (mais, historiquement, ça se répète : Hachachins, va …)
Bilan du mois : un prof, quelques paroissiens et une frayeur universelle. On a bien tenu les discours, les cérémonies s’enchainent dans d’identiques sollenités … et derrières les pleurs officiels d’Orient, la volonté qu’au nom d’une « fraternité », on accepte comme loi universelle l’interdiction de blasphèmes comme celle d’admettre que leurs us et coutumes prennent les pas sur nos grands principes.
Avec ça, d’autres fous fanatiques, confortés dans leurs ignobles croyances, viendront.
Pire, aujourd’hui, un responsable de l’ONU appelle au « respect mutuel » … et à l’interdiction de caricatures du prophète … il est vraii qu’il y a déjà des années que l’on y cherche à concilier l’inconciliable : déclaration des droits de l’homme et Charia ..
Demain, le tapis rouge se déroulera sous les pieds de chefs d’états sunnites, le reste de l’Europe renouera le dialogue avec Erdogan et l’on ne se souciera pas chez nous, que tous, vivants ou accueillis sur notre territoire y accepte, dans sa totalité, les lois suprêmes de la République … Il est vrai que ça poserait aussi problème à pas mal de fachos bien gaulois …
Avec tout ça, pas vraiment envie de pondre un billet plus « plaisant » - désolé